Continuons nos expériences junk food pour notre plateau-télé de Coupe du monde.
On a tous vu, dans ces vieux films américains, ces enfants assis au comptoir d’un soda fountain (un établissement typique de la fin du XIXe siècle avec un drugstore et qui servait repas, glaces et sodas) dégustant une coupe de glace surmontée d’une cerise ou une frozen custard, une sorte de glace plus riche encore. Mais ils auraient également pu déguster un ice cream soda.
L’ice cream soda ou float est une sucrerie typiquement anglo-saxonne inventée à la fin du XIXe siècle aux USA et qui consiste à mélanger un soda ou un sirop/jus additionné d’eau gazeuse avec de la crème glacée. Les bulles vont provoquer une réaction avec la glace et former une belle collerette de mousse au-dessus du verre.
Les ice cream sodas sont devenus très vite très populaires parmi les ados. Mais le soda étant considéré alors comme un remède/médicament, il fallait contrôler sa consommation et certains Etats interdirent totalement sa consommation ou, à tout le moins, l’interdirent certains jours. C’est ainsi que le dimanche, le Sunday, il n’était pas autorisé d’en consommer. Les sundaes, un autre type de dessert glacé consistant en une crème glacée garnie de sirop et de fruits, sont ainsi nés pour remplacer les ice cream soda en ces jours d’interdiction.
La chaîne américaine Culvers est très connue pour ses floats à la root beer (une boisson gazeuse américaine à base de plantes) mais aussi ses malts (une sorte de milk-shake au goût particulier dû à l’ajout de poudre de malt) et ses concretes (une sorte de milk-shake épais à base de glace mixée avec des biscuits, des bonbons, des fruits, des noix…).
Ingrédients (pour 2 verres):
500 ml de Coca-Cola (light ou normal), 2 boules de glace à la vanille, 8 c.à.c. de sirop de cerises amarena Fabbri et 8 cerises (dans les magasins italiens), deux cerises fraîches pour le décor.
Préparation:
Placer deux grands verres au congélateur pendant un quart d’heure. Mettre 4 c.à.c. de sirop de cerise dans chaque verre avec 4 cerises et les remplir à moitié avec le Coca-Cola. Ajouter dans chacun d’eux une belle boule de glace. Attention ça va mousser!
Garnir avec une cerise fraîche et servir avec une paille et une cuillère.
La fille: « C’est assez sucré, je préfère donc utiliser du Coca-Cola light. On peut aussi pour une version encore plus express utiliser du Cherry Coke, qu’on trouve encore dans certaines grandes surfaces comme au GB Partner de la Bascule. On peut aussi utiliser d’autres soda comme le ginger ale (Canada Dry), la ginger beer… »
Le garçon: « C’est un dessert assez bizarre à essayer au moins une fois dans sa vie. C’est ce qu’on appelle un dessert régressif! Moi dans le mien j’ai ajouté un peu de Bourbon pour une version plus adulte et masculine. »
J’avais gouté de la root beer avec et sans glace lorsque j’étais allés aux USA.
je dois avouer que je n’ai pas particulièrement apprécié l’expérience.
sorry : « j’étais allé »
La root beer, l’ice cream soda… se sont des trucs très étranges et pas forcément super bons mais je suis folle des USA!
La root beer, on s’y fait, à force. Et en float avec de la glace vanille, c’est improbable mais c’est BON.
Boh … un peu déçu : en cherchant sur le blog une recette « amarena » (ayant ramené des cerises Fabbri dans mes récents bagages), j’espérais (compte tenu des origines manifestement transalpines de la Fille) trouver autre chose que ce Red Bull Kirsch 🙂
Bon, j’irai chercher bonheur ailleurs, cette fois !
Sorry Olivier ;-p
Je n’utilise pas très souvent les cerises Fabbri. Je les ai déjà employées pour aromatiser un cocktail, une glace vanille ou chocolat (très pratique quand on doit improviser un dessert) ou pour réaliser des mini forêt noires (le résultat est évidemment plus sucré qu’avec des cerises alcoolisées).