Tout nouveau, tout chaud, une belle petite table qui témoigne de la vogue actuelle pour la cuisine coréenne.

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En Coréen, « maru » signifie le sommet d’une montagne et du ciel. Un nom sans doute un peu prétentieux. Reste que cette toute nouvelle adresse de la chaussée de Waterloo est le meilleur resto coréen de la capitale! Pas difficile puisque la concurrence est quasi nulle… Ce n’est pas une raison pour ne pas y courir. Après trois semaines d’ouverture seulement, « Maru » affiche d’ailleurs déjà complet!

restaurant,coréen,cuisine coréenne,maru,resto coréen bruxellesUne oeuvre de Boris Beaucarne

A l’intérieur rien d’improvisé. On découvre en effet une salle tout de long aménagée avec soin. D’un côté, une belle banquette en chêne massif, de l’autre, un joli comptoir. Au milieu, des tables en bambou et des chaises en osier parachèvent une ambiance zen pas ennuyeuse. Cette superbe touche de bleu Le Corbusier y est sans doute pour quelque chose…

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L’artiste Boris Beaucarne et sa compagne Kyoung Her, Coréenne qui avait repris le « Korean Barbecue » de l’avenue Louise avant sa fermeture il y a 3 ans, ont en effet mis les petits plats dans les grands, important une magnifique vaisselle de Corée et proposant une très belle sélection de flacons dans l’air du temps.

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Où la France est majoritaire, avec par exemple un très bon petit Cheverny « Piupiu » 2011 du domaine Philippe Tessier (5€/verre et 23€/bouteille) ou un agréable Morgon Côte de Py Morgon Damien Coquelet 2011 (35€/bouteille). A moins qu’on se laisse tenter par un Lammershoek LAM, un surprenant pinotage sud-africain (26€/bouteille) dont les parfums épicés fonctionnent bien avec les saveurs coréennes.

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En cuisines, un Sud-Coréen et deux Nord-Coréens s’appliquent à mitonner de vraies spécialités locales, où l’on apprécie les saveurs affirmées de la cuisine du pays du Matin calme, marquée par le piment et la fermentation. Comme le très étrange et relevé kichmi au natto (graines de soja fermentées) (9€) – âmes sensibles s’abstenir -, où l’on sent la proximité avec le Japon.

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Plus frappante encore dans le délicieux yukhwe (16€), le classique tartare de bœuf coréen à la poire nashi et au sésame. Un peu moins convaincant sans doute, le tout aussi traditionnel japchae (13€), nouilles de fécule de pomme de terre revenues au wok avec des légumes, des lamelles de bœuf, de la sauce soja et du sésame.

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Les plats sont quant à eux servis avec les incontournables kimchi (chou mariné dont les puristes trouveront qu’il manque ici de piment et de fermentation) et kochujang, une pâte de piment fermentée typique de la cuisine coréenne.

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Un gochujang que l’on n’hésitera pas à réclamer pur et non adapté aux palais occidentaux pour accompagner le traditionnel dolsot bibimbap (16€), du riz servi crépitant dans un bol en granit brûlant, surmonté de légumes, de viande et d’un jaune d’oeuf.

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A côté du tout aussi typique bulgogi (19€), des tranches de bœuf cuites au barbecue à table, on craque pour le sundubu jjigae (16€), une excellente soupe de tofu et fruits de mer qui fait déjà du « Maru » une vraie réussite!

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Cette critique a été publiée dans le « Trends-Tendances » du 24 janvier 2013.

Envie d’y goûter?

  • Cote: 7/10.
  • Cuisine: coréenne.
  • Cave: sélection très soignée.
  • Cadre: zen.
  • Terrasse: non.
  • Parking: non.
  • Adresse: 510 ch. de Waterloo 1050 Bruxelles.
  • Rens.: 02.346.11.11 ou Facebook.com/marubrussels.
  • Ouverture: fermé le lundi. 

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féminin.gifLa fille: « J’ai bien aimé le cocktail maison, un «makgeolli», un vin de riz et de blé fermenté coréen, très tendance en ce moment au Japon et dans toute l’Asie, ici mélangé avec une marmelade d’un gros citron originaire de l’île de Cheju, au sud du pays. »

masculin.gifLe garçon: « La sélection de vins est franchement très bien fichue. Normal, elle a été réalisée en compagnie d’un spécialiste, le journaliste René Sépul, auteur notamment de l’excellent « Bruxelles Vins » ou de « Mange Bruxelles », tout aussi gourmand. »

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