En Belgique, le Gouda, tout le monde connaît! La Belgique est en effet l’un des principaux pays importateurs du fameux fromage hollandais. Mais attention, il y a Gouda et Gouda… Un seul bénéficie en effet d’une AOP (Appellation d’origine protégée, reconnaissable à son sceau rouge sur la roue de fromage) reconnue au niveau européen, le « Noord-Hollandse Gouda ». Produit en Hollande du Nord de façon industrielle par une seule coopérative (qui récolte le lait des paysans de la région), ce Gouda appartenant à la multinationale du lait hollandaise Friesland Campina a décidé de communiquer cette année sur un « nouveau produit », le Graskaas… Même s’il n’y a rien de nouveau ici puisque le terme est utilisé depuis des siècles par les fermiers hollandais…
Bien connu des vrais amateurs de Gouda en Flandre sous le nom de « Meikaas » (fromage de mai), ce Gouda « Primeur de printemps » en VF est tout simplement le premier produit au moment de la première sortie des vaches dans les prés après leur long séjour dans les étables, où elles ont passé tout l’hiver.
Produit durant une semaine à la mi-avril, ce Gouda jeune sera commercialisé (au même prix que le Gouda classique) dès la semaine prochaine en édition limitée. Distribué durant un mois environ dans la plupart des supermarchés belges, ce « Graskaas » AOP (soit fromage d’herbe, pour le différencier du « fromage de foin » de l’hiver) ne sera cependant disponible qu’à la découpe, et non en barquettes préambalées.
Très jeune, avec 5 semaines d’affinage seulement, ce très bon Gouda ne diffère pas vraiment du Gouda jeune traditionnel. Sinon qu’il présente une couleur plus jaune (en ces premiers jours de broutage dans les prés, les vaches produisent en effet un lait plus gras) et une texture plus crémeuse, plus moelleuse.
Rien d’extraordinaire mais un bon produit pour ceux qui, comme nous, aiment petit-déjeuner avec une bonne tranche de pain grillée, beurrée et couverte de gouda!
Ca me rappelle mes cours d’hôtellerie quand le prof nous demande de citer des fromages. J’ai dit « gouda ». Il y a eu un blanc. J’ai perçu le malaise. Comme si j’avais dit un gros mot. Il m’a regardé et continué: « j’ai dit des fromages ! ». J’ai jamais bien compris pourquoi les « amateurs » déprécient à ce point le gouda. J’en mange depuis que je suis tout petit et c’est un plaisir.
ce gouda est extraordinaire avec une fraicheur en bouche …
On en trouve parfois à Paris, mais c’est surtout à Lille que j’en achetais.
proximité géographique sans doute:)
C’est clair que c’est pas du roquefort ou du Salers mais il ne faut pas cracher sur le gouda! D’autant qu’il y a aussi de très bons goudas vieux quand ils sont bien affinés…