Ce soir, s’est ouvert le Salon de la gourmandise. De son ancienne appellation, Salon du livre gourmand, il respecte l’esprit et la lettre. Ainsi, cette année encore, un jury de professionnels composé de chefs (Peter Goossens, Lionel Rigolet & Jean-Pierre Bruneau) et de chroniqueurs gastronomiques a décerné une série de prix récompensant quelques parutions originales de l’année. Voici le palmarès, communiqué tout à l’heure à 19h30 à l’occasion du gala d’ouverture du Salon à la Bourse…
Catégorie « Moins de 20 euros »:
« La cuisine d’Amélie », 80 recettes de derrière les fagots.
Juliette Nothomb
Albin Michel (144 pp., env. 16 €).
Catégorie « Beau Livre »:
« Le cuisinier et le parfumeur », 45 épices ; 45 recettes ; 45 accords parfaits.
Jean Marc Notelet et Blaise Mautin
Minerva (192 pp., env. 45 €).
Notre avis: livre en effet très beau qui confronte deux approches complémentaires de la cuisine. Le parfumeur inspire le chef en lui racontant ce qu’il (res)sent dans telle ou telle épice et le chef concote à partir de là une recette originale. Outre les commentaires du parfumeurs, très intéressants (où l’on dissocie note de tête, note de coeur et note de fond), on apprécie surtout la simplicité des recettes, chaque fois concues pour mettre en avant l’épice choisie.
Catégorie « Belge »:
« De primeurs. Verhalen en recepten. »
Marc Declercq, Ivan Put, Patrick Caignau
Borgerhoff & lamberigts (408 pp., env. 50 €).
Catégorie « Essai »:
« Le dictionnaire amoureux de la gastronomie »
Christian Millau
Plon (771 pp., env. 25 €).
Notre avis: Que l’on aime ou pas Christian Millau, il faut lui reconnaître un talent pour l’écriture et une sacrée culture. A travers ce dictionnaire amoureux, le cocréateur du guide Gault & Millau (à l’époque) revient sur une vie au service de la gastronomie. Entre anecdotes gourmandes délectables, coups de gueule et réflexions plus générale sur l’univers culinaire, un ouvrage que l’on prend et reprend au fil des entrées et qui se dévore comme un roman.