Ce mercredi, Plug TV propose à 20h40 le premier numéro du « Chef contre-attaque ». Ou quand le trop beau Cyril Lignac (la fille préfère Gontrand Cherrier) poursuit sa croisade contre la malbouffe. Après les cantines scolaires, il se lance cette fois dans un tour de France pour prêcher la bonne parole. Première étape dans une usine picarde où les ouvriers mangent tous très mal sur leur temps de midi.
Une émission agaçante dans sa mise en scène. D’autant que M6 n’invente pas grand-chose ici, l’émission se contentant de décalquer le style du bien plus piquant Jamie Oliver.
« On est foutu on mange trop. On est foutu on mange trop. Mais qu’est-ce qu’on fera quand on sera gros ?”, chantait déjà Souchon en 1978. Trente ans plus tard, la France compte 30 pc d’obèses et la Belgique plus encore. Que faire contre ce que l’OMS qualifie désormais d’épidémie ? Changer nos habitudes alimentaires évidemment. Le combat est-il perdu d’avance? Non car voilà que s’avance Cyril Lignac, nouveau pourfendeur de la malbouffe made in M6.
Après “Oui, chef” ou « Chef, la recette », le beau gosse de la cuisine française revient au petit écran avec une nouvelle émission parfaitement agaçante. “Le chef contre-attaque” s’incrit dans la suite exacte de “Vive la cantine”, où le jeune chef à l’accent du Midi transposait en France le combat de Jamie Oliver en Angleterre pour tenter de proposer une nourriture plus saine dans les cantines scolaires. Sinon qu’Oliver était, lui, arrivé à un résultat concret: le gouvernement britannique avait augmenté ses subventions aux cantines.
Le principe est ici identique sinon que Lignac ira faire un tour dans un collège, un lotissement ou, comme dans ce premier numéro, dans une usine. Et là, le constat est « hallucinant »! Et que je mange mon sandwiche dans ma voiture, que je grignote ma pomme seule dans un coin ou que je me commande une pizza. « Je n’aurais jamais imaginé cela », pleurniche Lignac (qui, visiblement, n’a jamais mis les pieds dans une quelconque entreprise!) en en remettant une couche ou deux, histoire de bien insister sur la difficulté de sa mission. En compagnie d’une nutritionniste, il va s’agir de remettre ces pauvres bougres dans le droit chemin à coups de cours de cuisine improvisés dans un hangar. Au menu, légumes sautés au lard, ratatouille,…
Si l’objectif est évidemment louable, la mise en boîte est un copié-collé du style Jamie Oliver, la spontanéité en moins. L’émission reprend exactement la même mise en scène hyper scénarisée (l’arrivée du sauveur, l’échec face à un problème, la mise en place d’une solution alternative et la réussite finale), tandis que Cyril Lignac a tout copié de son modèle british, jusque ses gestes, ses mimiques, ses réflexions, sa façon de se comporter vis-à-vis de l’autre. Sinon qu’il est beaucoup moins bon acteur !
Ahhhh enfin quelqu’un qui pense comme moi… Lygnac a absolument tout pompé de Jamie, c’est à la limite du plagiat selon moi quand on voit que le british a nommé son resto le fifteen et le français le 15ème… c’est vraiment fort pour tout ce style, si génial… pourtant il y avait moyen d’avoir sa propre identité moderne et actuelle sans traduire jamie à la perfection, quand est-ce que cyril se marie avec une julie et lui fait des jumelles? histoire d’encore mieux copier son idole????
On persiste et signe… En plus il est même pas beau! Non? Je ressemble un peu à Nigella de loin, tu crois également que je devrais me lancer dans la copie? Non, je plaisante…
C’est incroyable ce manque de personnalité!
« M6 n’invente pas grand-chose ici, l’émission se contentant de décalquer le style du bien plus piquant Jamie Oliver » => les droits d’exploitation ont été rachetés (Jamie n’a rien inventé) et l’émission adaptée au goût français. Lignac est un pantin tout comme l’a été Jamie. Il n’y a donc aucune « copie ». Pour mieux comprendre: http://culinotests.fr/news/cyril-lignac-fait-de-gros-progres#comment_13
« la France compte 30 pc d’obèses et la Belgique plus encore » => suite à l’étude menée par le gouvernement belge en 2004 et la mise en place d’un large plan d’action (PNNS), le surpoids touchait un peu moins de 30% de la population. Actuellement, il est aux alentours de 44%. Il y a urgence vu la progression mais c’est sans doute loin des préoccupations des politiques.