La très chouette déco tendance du Moni Cantina Gastronomica

 

 

Pas toujours facile de dénicher de chouettes petites adresses pour un déjeuner sympa, original et pas cher. Voici quelques perles qu’on a dénichées pour vous!

 

 

Horia oriental natural eatery

 

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C’est tout simplement mission impossible de trouver une adresse orientale où l’on peut à la fois consommer bio et boire des vins nature. Isabelle Nizet l’a fait ! Celle qui travaillait dans un cabinet ministériel jusqu’il y a peu a opéré un virage à 180°C en ouvrant en mai avec son associé Christophe Derenne – directeur d’Etopia, fondation politique d’Ecolo – une petite cantine sympa en plein centre-ville.

On y déguste un assortiment de mezze (houmous, taboulé libanais, labneh… 3,50€/pièce le midi) mais aussi de délicieuses assiettes chaudes (ce jour-là un tajine kefta à l’œuf et à la tomate, 10€) et des desserts maison (cake à la pistache, gâteau de semoule…). Côté boissons, des jus bio ou l’excellent vin de soif de Fabien Jouves à Cahors
« Omar m’a abuser ». 

Au fait, pas question de partir sans finir par un thé à la menthe et un biscuit au tahiné…
C’est simple, savoureux et surtout plein d’amour. On sent en effet l’admiration d’Isabelle Nizet pour les richesses du monde arabe et ses cuisines chaleureuses et pleines d’épices. A l’heure où le vivre-ensemble est mis à mal de toutes parts, ce lieu mixte et accessible à tous fait du bien.

 

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Petite miette

 

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« Petite Miette » est un projet développé dans le cadre du contrat de quartier durable Albert grâce au soutien de la commune de Forest et de la région de Bruxelles-Capitale, dont la finalité sociale est la réinsertion socio-professionnelle via des formations en Horeca (cuisine et salle). Mais c’est aussi un restaurant au cœur du quartier Marconi très démocratique, tout en proposant des produits bio, locaux et durables.

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C’est ce beau projet qui a convaincu Nathalie Delhausse, coordinatrice et chef de salle, de revenir à l’Horeca après avoir géré plusieurs restaurants de la capitale. Tandis qu’en cuisines, les commis peuvent compter sur le savoir-faire du chef Patrick Palmieri, qui a notamment fait ses armes au « Fils de Jules », pour proposer des assiettes simples mais plutôt bien tournées, traditionnelles ou plus exotiques. Comme un tartare de bœuf bien relevé (12,50€) ou, en plat du jour (8,50€), un poulet sauce teriyaki au chou blanc, tomate rôtie et quinoa. Et on ne se ruine pas non plus pour un petit verre de vin, un toujours chouette « Cuvée des galets 2015 » (3€) mis en bouteille par les vignerons d’Estézargues près du Pont du Gard, des pionniers de l’agriculture raisonnée.

Bref, un lieu convivial qui permet de se restaurer et d’être acteur de la vie d’un quartier. Attention, pas de plastic money ici !

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Ô Banh mi

 

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Il y a quelques années, impossible de dénicher un banh mi à Bruxelles, ce fameux sandwich vietnamien dérivé du français « pain de mie », la baguette étant un héritage du colonialisme français en Indochine. Aujourd’hui, les adresses se multiplient dans la capitale et un petit nouveau, « Ô Banh Mi », en propose plusieurs versions croustillantes comme il se doit, avec une baguette juste parfaite !

Huy, Trac-Viet et To Phuong en avaient marre de courir à Paris ou en Californie pour croquer dans la « street food » préférée de leur enfance. C’est ainsi que ces jeunes trentenaires ont décidé d’ouvrir leur cantine vietnamienne à Etterbeek, à la Chasse, pour proposer les plats qu’ils aiment en faisant parfois appel aux recettes de famille.

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Le banh mi classique (4,50€) se compose de rôti de porc, de pâté viet, de carottes et de navets acidulés, de concombre, de coriandre, de mayo et de piment « pour ceux qui osent ». Un vrai plaisir ! Pour les plus grandes faims,« Ô Banh Mi » propose aussi des bols (8€), que l’on compose selon son envie avec du riz blanc, des vermicelles ou des nouilles sautées, du poulet, du porc ou du bœuf. Tandis qu’on se terminera avec un café frappé viet (3,50€) mais sans chantilly s’il vous plait !

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Yi Chan

 

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Bruxelles a-t-elle définitivement cédé au charme des dim sums ? Après « Dam Sum » et « Let’s Dim Sum », voici « Yi Chan », ouvert il y a peu près de la Bourse. A la tête de ce restaurant asiatique pas comme les autres, le jeune et ambitieux Yen Pham, dont les parents, Chinois, ont émigré au Vietnam avant de débarquer en Belgique. Et cette double culture sino-vietnamienne se ressent dans l’assiette.

 

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Au menu, en effet, de délicieux dim sums (lunch à 11€), sous la forme des classiques « Xiao Long Bao » (raviolis au bouillon) et « Siu Mai » (au porc, 6€), mais aussi des plus rares « Dja Leung » (5€), des beignets enrobés d’une pâte de riz. Ou encore les excellents « Pai Gwut » (5€), des petits ribs de porc vapeur aux haricots noirs.
Côté vietnamien, on se régale de délicats phos, dont une version au bœuf maturé (15€). Car c’est bien là qu’est la particularité de ce petit resto asiatique: servir de meilleurs produits et ultra-frais, sans l’habituel glutamate que l’on retrouve chez les voisins du quartier.

 

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Une fois le lieu rôdé, Yen Pham proposera des suggestions asiatiques plus créatives et on a hâte ! D’autant qu’on peut déjà se faire une idée du doigté du patron lorsqu’on déguste ses cocktails. Comme l’excellent « Jasmin Fizz » (11€), qui marie Jinzu (un gin écossais aux boutons de cerisier, yuzu et saké), fleur de jasmin, jus de citron et sucre. Tchin !

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Oficina

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Dernier né du metteur en scène de lieux branchés Frédéric Nicolay, « Oficina » a tout pour plaire. Une déco dont il a le secret, habile mélange de mobilier de récup vintage et esprit résolument contemporain. Deux jeunes motivés à la tête de ce nouveau projet, Orry Sterckx en cuisine et Sanne Van Camp en salle – tout deux en provenance du restaurant « Humphrey » –, qui insufflent jeunesse et décontraction à cette cantine où les serviettes sont des torchons et où l’on grignote sur un air de Snoop Dogg. Et enfin, une carte dans l’air du temps, où la moitié des propositions sont végétariennes.

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Le midi, le lunch est à 10€, ou l’on pioche à la carte parmi les salades (11-14€) ou des plats plus consistants (15-20€). Mais il faudrait apporter un peu plus de peps à l’assaisonnement de cette salade à base de burrata, fenouil et orange (12€) pour que le bonheur soit total. « Oficina » est en tout cas déjà un succès. Il faut donc venir tôt si on veut décrocher une des trente places de cette cantine qui n’accepte pas les réservations.

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Moni cantina gastronomica

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Des restaurants italiens comme ça, on en voudrait à tous les coins de rue! Mais c’est à Ma Campagne qu’on a trouvé le bonheur, chez « Moni », où on est accueilli comme en famille. Il y a d’abord Giuseppe, en salle, ce Sarde qu’on avait déjà croisé à la « Bottega della pizza » tout proche. Et puis il y a le couple Sandra Colussi et Francesco Rubino, les patrons. Sandra a ficelé une jolie déco lumineuse et tendance tandis que son mari, originaire des Pouilles, propose une cuisine italienne bien pensée et raffinée. C’est que le chef a roulé sa bosse chez les meilleurs chefs transalpins, de Marchesi à Vissani, avant de cuisiner pendant de nombreuses années pour l’ambassadeur d’Italie à Bruxelles.

 

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Le midi, on se régale d’une formule entrée-plat à 15€. Ou on fonce sur le capoccolo di Martina Franca (13€), charcuterie en provenance directe des Pouilles servie avec des figues, de la straciatella (fromage à pâte filée) et du vinaigre balsamique. Ou sur le poulpe « alla pignata » (19€), un plat originaire du Salento, proposé avec des aubergines et des pommes de terre. On n’a qu’une envie: revenir pour découvrir d’autres plats de la tradition revisités avec talent par Francesco. Attention, chez Moni, c’est cash only.

 

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 Chez Moni, on est reçu comme en famille par Francesco, Sandra, Giuseppe et Eleonor, deux ans.