Deux semaines après “The Taste of Brussels”, le convivium Slow Food bruxellois mettra lui aussi à l’honneur la gastronomie locale et l’alimentation durable lors du lancement de la 7e édition de “Goûter Bruxelles”. 

Goûter Bruxelles, Slow Food Bruxelles, Mouvement Slow Food

Pour la saison 2014-2015, le mouvement Slow Food a réuni 42 restaurateurs qui ont choisi de devenir ambassadeurs du Slow Food à Bruxelles. Des étoilés Lionel Rigolet (“Comme chez soi”) et Christophe Hardiquest (“Bon Bon”) aux petits snacks gourmets (“Henri & Agnès”, “God Save the Cream”, “Le garage à manger”, “Les filles”, “Mo Mo”) en passant par “La buvette” de Nicolas Scheidt, “Bouchéry”, le “Notos” ou encore “Le Max” – Roberto Pintus étant un compagnon de route de longue date du Slow Food –, tous s’engagent concrètement à défendre l’alimentation saine et locale à leur carte.

Goûter Bruxelles, Slow Food Bruxelles, Mouvement Slow Food

Comment  ? En favorisant toute l’année l’approvisionnement auprès de producteurs locaux, en servant des bières et des vins belges, en travaillant les Sentinelles Slow Food belges (le sirop d’Aubel et le Herve au lait cru) et étrangères, en privilégiant les produits bio et/ou les variétés rustiques, etc.

Goûter Bruxelles, Slow Food Bruxelles, Mouvement Slow Food

Pour lancer cette nouvelle saison de “Goûter Bruxelles” (désormais un label annuel et non plus un événement ponctuel), Slow Food Brussels organise, le week-end du 3 au 5 octobre, des “Promenades du goût”. Au menu, portes ouvertes chez des artisans bruxellois, rencontre avec des producteurs, cours de cuisine, dégustations de vins belges… Avec un focus sur le développement durable urbain.

Goûter Bruxelles, Slow Food Bruxelles, Mouvement Slow Food

Où il sera notamment question de jardinage, de production communautaire, d’achats responsables, de recyclage… Catherine Piette (photo), présidente du convivium bruxellois, proposera par exemple les 3 jours à 18h un atelier gratuit « Incredible Edible » à la découverte de ce mouvement parti d’Angleterre qui vise à une réappropriation de l’espace public urbain pour en faire une terre à cultiver en commun.