Star du petit écran autant que des cuisines, Yves Mattagne continue l’expansion de son empire. Après la réussite de son “Atelier” à Tour & Taxis, la réouverture de son “Sea Grill” doublement étoilé qu’il a repris à son nom à l’hôtel Radisson, le chef vient d’ouvrir sa nouvelle brasserie dans une belle villa en bordure de l’avenue de Tervueren, en face des étangs du parc de la Woluwe.
« YùMe » a été pensé comme deux espaces en dialogue. Si le rez-de-chaussée est occupé par une « brasserie chic », le « Me », le premier étage accueille le « Yù », un « salon volupteux » imaginé par Mattagne pour mettre à l’honneur une cuisine asiatique fusion. Dans une pénombre élégante, autour du beau bar ou aux tables basses, une clientèle sélect internationale vient prendre ici l’apéritif avant de descendre à la brasserie ou passer un agréable moment autour d’un cocktail et de quelques snacks.
Carpaccio de bœuf et daikon (10€), maki de maquereau (5€) ou de grosse crevette nobashi (7€), tempura de crabe mou (10€), dim-sum au foie gras (8€) ou classiques gyozas porc-chou (5€), tout est frais, bien préparé, parfaitement assaisonné. Un vrai régal. Qui se poursuit avec des dégustations un peu plus consistantes préparées au robota grill japonais. Une cuisson sur pierre chaude qui permet de préparer d’excellents spare-ribs arrosés d’une superbe sauce « Yù » caramélisée (14€) ou encore de l’aubergine fondante au miso (5€) couverte de bonite séchée qui danse sur l’assiette…
S’il fallait un petit bémol à un tel enthousiasme, disons que le brownie au chocolat (8€) en dessert manque un peu d’originalité, d’autant qu’on cherche toujours les feuilles de wasabi qui étaient censées l’accompagner. Mais rien à dire, Yves Mattagne a réussi brillamment son coup en offrant à Bruxelles un vrai bar gourmand. En tout cas, après un passage au « Yù », on a sacrément envie d’aller faire un tour au « Me » !
Envie d’y goûter?
- Adresse: 292 av. de Tervueren 1150 Bruxelles.
- Ouverture: fermé le lundi.
- Rens.: 02.773.00.80 ou www.yume-resto.be.
- Prix: 35-50€.
Très très décevant. La « Moëlle sur crouton moutardé » qui m’a été servie n’était pas de la moëlle mais des nodules de graisse plus ou moins durs, au goût très mauvais (moitié rance, moitié avarié). Les « croutons » étaient imbibés de cette même mauvaise graisse et n’étaient plus des croutons mais des éponges dégoulinantes de gras. Le plat « Bar rôti » était lui aussi décevant: poisson trop cuit, accompagnement inadapté, assez quelconque et ruisselant de graisse. Quant au service, il laisse à désirer. Restaurant à éviter, quand on sait qu’on mange beaucoup mieux et beaucoup plus frais à Bruxelles pour moins de 40 euros.
Le YU-ME est très très décevant. La « Moëlle sur crouton moutardé » qui m’a été servie n’était pas de la moëlle mais des nodules de graisse plus ou moins durs, au goût très mauvais (moitié rance, moitié avarié). Les « croutons » étaient imbibés de cette même mauvaise graisse et n’étaient plus des croutons mais des éponges dégoulinantes de gras. Le plat « Bar rôti » était lui aussi décevant: poisson trop cuit, accompagnement inadapté, assez quelconque et ruisselant de graisse. Quant au service, il laisse à désirer. Restaurant à éviter, quand on sait qu’on mange beaucoup mieux et beaucoup plus frais à Bruxelles pour moins de 40 euros. Yves Mattagne ferait bien de s’y rendre plus souvent et de contrôler la qualité plutôt que de parader sur les plateaux télé.
Dîner le 9/11/2011 – Même pas quelconque, carrément mauvais! En entrée, la carte disait « Moelle sur un toast grillé moutardé ». En guise de toast grillé, j’ai eu deux éponges saturées de gras et couvertes de boulettes de graisse blanchâtres plus ou moins dures et au goût infâme (entre suint et vieille huile rance). Le tout accompagné d’une banale salade verte, déjà « cuite » dans sa vinaigrette type McDo. Il m’a fallu 2 jours pour me débarrasser de ces relents de graillon. J’en ai encore des haut-le-coeur. Quand on connaît le subtil goût de noisette de la moelle de boeuf et sa texture soyeuse, on est en droit de se demander ce qu’ils servent dans ce restaurant. Mais je préfère ne pas savoir. Pour le plat principal, j’avais choisi le « Bar rôti, sauce vierge, pommes de terre grenailles, ail confit et aromates ». Résulat: deux filets de poisson (était-ce vraiment du bar?) tellement cuits qu’ils en étaient secs comme des harengs saurs. Une garniture très médiocre, sans rapport avec ce que la carte annonçait et baignant dans l’huile. Très très décevant, voire consternant pour un restaurant siglé YuMe (pour Yves Mattagne). J’ajoute que les assiettes sont dressées avec encore moins de soin que dans une cantine et que le service est loin d’être irréprochable (les hommes sont servis avant les femmes, j’ai eu des baguettes chinoises pour manger mon toast/éponge à la moelle, etc.). Un seul point positif: le cadre art déco. Mais, pour ce prix là, je préfère visiter 10 fois la Villa van Buuren à Uccle, en emportant un sandwich. Monsieur Mattagne, vous seriez bien inspiré de surveiller la qualité de vos succursales pompes-à-fric. Elles nuisent sacrément à votre image.
Merci pour ces retours!
Cette critique a été écrite après notre visite au « Yu », le bar à l’étage. Les cocktails et les petites bouchées asiatiques qui y sont servis sont vraiment excellents. Notre enthousiasme était même tel qu’en sortant, on a réservé d’emblée une table pour la brasserie du rez.
Et, comme vous, nous avons été très déçus par le « Me ». Là où tout était raffiné à l’étage, on est ici dans une brasserie basique. On avait une table juste en face de la cuisine et on pouvait bien profiter de la fumée et des odeurs de grillades! Ils ont donc ouvert les portes mais en plein hiver, il faisait plutôt froid…
On a aussi trouvé la moelle beaucoup trop grasse (heureusement qu’il y avait un peu de moutarde pour acidifier le tout), tandis que notre risotto était trop cuit. En plat, le steak était juste ok et les frites sans intérêt. Tandis que les ris de veau étaient franchement dégueulasses, très mal cuit.
Je penses également que Mattagne ferait bien de mettre de temps en temps les pieds dans ses cuisines plutôt que de parader sur les plateaux de RTL-TVI. Il semble avoir oublié que son métier était d’abord d’être chef, pas un RP pour sa petite entreprise…
Ceci dit, quand il se donne, il reste un très grand chef. Son dessert à Culinaria par exemple était excellent!
Après le plantage de la Bozar Brasserie de David Martin, les seconds restaurants de grands chefs peinent décidément à séduire à Bruxelles.