Quand le patron de la gastronomie belge, Peter Goossens, salue un petit nouveau, Karen Torosyan…
Le Michelin a dévoilé son palmarès hier après-midi à Gand. Une année de transition pour le guide rouge, qui n’intronise aucun nouveau deux-étoiles ou trois-étoiles. Retour sur cette édition 2017, qui a laissé un peu sur sa faim… Même si on applaudit des deux mains le premier macaron décerné à Karen Torosyan à la « Bozar Brasserie ».
Beaucoup d’appelés, peu d’élus
Dès 16h hier après-midi, une petite foule s’est ruée, dès l’ouverture des portes, dans la grande salle du Flanders Expo où se déroulait la présentation du guide Michelin Bélux 2017. Chefs, restaurateurs, journalistes, blogueurs se sont d’abord pressés vers le bar. Histoire d’évacuer le stress avant la montée sur scène de l’Américain Michael Ellis, directeur international du guide Michelin… Pourtant, la cérémonie de remise des étoiles a déçu les professionnels. Le guide rouge livre en effet une édition de transition, sans changement majeur…
Ces dernières semaines, les rumeurs allaient pourtant bon train. Pour prendre la place du Brugeois Geert Van Hecke, qui a fermé son restaurant trois étoiles “De Karmeliet”, on annonçait enfin un chef francophone. Que ce soit Sang-hoon Degeimbre à “L’air du temps” à Liernu ou Christophe Hardiquest, qui s’est inventé une nouvelle identité bruxelloise chez “Bon-Bon”. Lequel recevait, le 10 novembre dernier, un événement culinaire d’envergure internationale : le QG du Gelinaz Shuffle, qui a permis à des grands chefs du monde entier d’échanger leurs cuisines… Il n’en est rien. Michael Ellis n’a annoncé aucune nouvelle table doublement ou triplement étoilée. A l’exception du “Mosconi” à Luxembourg, qui a récupéré sa seconde étoile, perdue il y a trois ans. Côté belge, on ne note donc aucun changement au sommet de la hiérarchie…
Ce n’est pas encore cette année que Christophe Hardiquest (à gauche) décroche sa 3e étoile…
De nouveaux étoilés
Le public présent a Gand n’a néanmoins pas caché sa joie lorsque, sous un tonnerre d’applaudissements, le directeur du Michelin a annoncé le premier restaurant à décrocher une étoile : la « Bozar Brasserie » à Bruxelles. Une récompense amplement méritée pour le chef arménien Karen Torosyan, qui a transformé la brasserie du Palais des Beaux-Arts en un haut-lieu de la grande cuisine française classique (cf. ci-dessous).
Karen Torosyan, dans les bras de David Martin, le chef de « La Paix » et son patron à la « Bozar Brasserie »… Tous deux étaient très heureux de cette nouvelle étoile.
Cette étoile à la “Bozar Brasserie” était très attendue. La vraie surprise, c’est l’adoubement de Ricarda Grommes. La chef du Quadras, ouvert il y a quelques mois seulement à Saint-Vith, entre non seulement au guide avec un premier macaron mais la jeune femme s’est également vu décerner le premier prix Michelin de la meilleure chef du Bélux.
A Bruxelles, le groupe de l’homme d’affaires Serge Litvine peut à nouveau se frotter les mains avec le premier macaron offert à La Villa Emily (photo). Lequel s’ajoute aux deux étoiles de “La Villa in the Sky” d’Alexandre Dionisio et à celle de “La Villa Lorraine”. A noter également l’étoile décrochée par Eddy Münster pour sa table oenophile Wine in the City à Jette.
Le tropisme flamand du Michelin
Pour le reste, pas grand-chose à se mettre sous la dent. C’est une fois de plus du côté de la Flandre que se sont essentiellement promenés les inspecteurs du guide rouge, délaissant quelques adresses promises à un bel avenir en Wallonie… Les cinq derniers macarons se cachent en effet tous du côté flamand : le Castor de Maarten Bouckaert à Courtrai, Colette de Thijs Verloet à Westerlo, Kelderman, restaurant à poissons d’Alost,’t Korennaer d’Edwin Van Goethem à Saint-Nicolas et Vol-Ver de Sébastien Verveken à Marke.
La salle très épurée du « Castor »
Perte de vitesse ?
Cette édition 2017 du Michelin a en tout cas laissé les commentateurs sur leur faim. On note néanmoins une vraie évolution. Jusque-là quasiment totalement indépendant, le prestigieux guide rouge lorgne du côté de son concurrent direct, le guide Gault&Millau. Celui-ci met en effet en avant une multitude de partenariats commerciaux avec des marques prestigieuses comme le champagne Veuve Cliquot mais aussi… Metro et Délifrance, pas exactement le symbole de la haute gastronomie…
A noter que, du côté des perdants, le Michelin enlève leur étoile à deux restaurants bruxellois: l’institution endormie « Le Passage » à Uccle et « Alexandre ». Logique pour ce dernier puisque l’étoile obtenue l’année dernière était le fruit de l’excellente Isabelle Arpin, qui officie désormais au « Wy » de Bart De Pooter, dont elle a conservé le macaron. Et à laquelle Arte vient de consacrer un documentaire.
Les 9 nouveaux restos étoilés de Belgique
- « Bozar Brasserie » de Karen Torosyan à Bruxelles
- « La Villa Emily » à Bruxelles
- « Wine in the City » d’Eddy Münster à Jette, à Bruxelles
- « Quadras » de Ricarda Grommes à Saint-Vith, qui a également reçu le titre de femme chef de l’année Bélux
- « Castor » de Maarten Bouckart à Courtrai
- « Colette » de Thijs Verloet à Westerlo
- « Kelderman », restaurant à poisson à Alost
- « ’t Korennaer » d’Edwin Van Goethem à Saint-Nicolas
- « Vol-Ver » de Sébastien Verveken à Marke, près de Courtrai
Karen Torosyan, un chef dans les étoiles
Cela fait un an au moins qu’on lui promettait son premier macaron! C’est dire si, hier après-midi, il était heureux Karen Torosyan. Placé sous l’égide de David Martin, chef étoilé de “La Paix” à Anderlecht, sa “Bozar Brasserie” vient enfin de décrocher sa première étoile Michelin!
Copyright Gaëtan Miclotte
Deux semaines après son prix du meilleur artisan-cuisinier au Gault&Millau 2017, le jeune chef d’origine arménienne peut laisser exploser sa joie sous les flashes crépitants des photographes. Une vraie reconnaissance pour ce chef pas comme les autres. Champion du monde en titre de pâté en croûte, pas mal classé non plus au championnat du monde du lièvre à la royale, Karen Torosyan est un amoureux de la grande cuisine française. Lui qui revisite avec un talent insolent le koulibiac au saumon d’Auguste Escoffier ou le pithiviers au foie gras. Son rêve? Pouvoir s’inscrire un jour au concours du MOF cuisinier. Trois lettres magiques: “meilleur ouvrier de France”. Pour un petit drapeau tricolore à accrocher au col de sa veste de chef…
Un chef très ému
“En deux semaines, deux prix: le Gault&Millau et Michelin! Ça me donne de la motivation, de l’énergie”, s’enthousiasmait hier Karen Torosyan, conforté dans le choix qu’il a fait, celui de la fidélité à la cuisine classique. “Je continue dans ma voie, un point c’est tout. Ce qui est important, ce n’est pas le point d’arrivée, c’est le chemin parcouru…”, explique-t-il.
Le pâté en croûte de Karen Torosyan. Si avec ça, il ne décrochait pas une étoile…
Copyright photos ci-dessus: Gaëtan Miclotte
On sent en tout cas le jeune homme très ému par cette reconnaissance, qui rêvait depuis longtemps de cette étoile. A la manière d’un récipiendaire du César de la révélation masculine, Karen dédie “cette victoire à ma famille, à ma femme, mes filles, mes parents pour l’éducation qu’ils m’ont donnée”. Ce sont eux en effet, émigrés arméniens à Bruxelles, qui lui ont apporté la confiance dont il avait besoin pour persévérer dans une voie totalement à contre-courant des modes de la cuisine actuelle. “Aujourd’hui, ça devenait important de comprendre que le chemin choisi était le bon. Si avec ces deux prix, ce n’est pas le cas, je n’ai rien compris…”
L’histoire des trois étoiles en Belgique
Désormais présent sur trois continents (Europe, Amérique du Nord et Asie), le guide Michelin recense 117 restaurants trois étoiles à travers le monde, de Singapour à Tokyo, de Chicago à Londres, en passant par Paris, Hambourg ou Oslo. Longtemps largement en tête du classement, la France (incluant Monaco) fait désormais jeu égal avec le Japon, avec un total de 26 tables triplement étoilées. Même si au compteur, Tokyo l’emporte sur Paris, à 13 contre 10…
7 chefs belges triplement étoilés
Avec un maximum de trois restaurants en tête de la hiérarchie (et seulement deux pour le moment), la Belgique fait plutôt bonne figure. Elle a en tout cas le privilège – longtemps après la mise en place du système de notation étoilée en 1933 – d’avoir accueilli le premier trois étoiles hors de France. Et ce grâce au talent de Marcel Kreusch, qui conservera trois macarons à “La Villa Lorraine” de 1972 à 1984.
Mais c’est à Pierre Wynants (photo) que reviendra longtemps le titre de plus long règne au sommet en dehors de l’Hexagone où, record absolu, Monsieur Paul Bocuse conserve ses étoiles depuis 1965. Soit plus d’un demi-siècle ! Désormais dépassé par le “Waterside Inn” de Michel Roux en Angleterre (triplement étoilé depuis 1985), le “Comme chez soi” décrocha la timbale en 1979. Le restaurant de la place Rouppe, qui fête cette année son 90e anniversaire, repassera à deux étoiles en 2006, lors de la passation des fourneaux à Lionel Rigolet.
De Bruxelles à la Flandre
Durant ses 28 ans au sommet, Pierre Wynants sera rejoint par deux collègues bruxellois : Pierre Romeyer à la “Maison de bouche” de Hoeilaart (1983-1994) et Jean-Pierre Bruneau à Ganshoren (1988-2003). Tandis que le Brugeois Geert Van Hecke (photo) aura conservé ses trois macarons pendant 20 ans, de 1996 à aujourd’hui, avec la fermeture de son “Karmeliet”.
Depuis la rétrogradation du “Comme chez soi”, c’est d’ailleurs en Flandre que se concentrent les trois mac’s belges, au “Hof Van Cleve” de Peter Goossens à Kruishoutem (depuis 2005) et au “Hertog Jan” du jeune Gert De Mangeleer près de Bruges (depuis 2011).
Le palmarès en Belgique
Si l’on récapitule, la Belgique compte donc dans cette édition 2017:
Nouveaux en vert – Rétrogradation en rouge
2 trois étoiles (-1)
- « Hertog Jan » (Zeldegem): Notre critique…
- « Hof van Cleve » (Kruishoutem): La magie Goossens opère toujours
20 deux étoiles (-)
- « Aan tafel bij Luc Bellings » (Hasselt)
- « L’air du temps » (Liernu): La mise en valeur du terroir wallon par San Degeimbre…
- « Bartholomeus » (Knokke-Heist)
- « Bon-Bon » (Bruxelles): Hardiquest se réinvente une identité bruxelloise…
- « Le châlet de la forêt » (Bruxelles): La cuisine classique et élégante de Pascal Devalkeneer
- « Le château du Mylord » (Ellezelles)
- « Comme chez soi » (Bruxelles)
- « D’Eugénie à Émilie » (Baudour): Classique quand tu nous tiens…
- « La durée » (Izegem)
- « L’eau vive » (Profondeville-Arbre)
- « Hostellerie Le Fox » (La Panne)
- « Hostellerie St-Nicolas » (Elverdingue)
- « The Jane » (Anvers): Premier coup d’œil au « Jane »
- « De Jonkman » (Bruges-Sint-Kruis): Repas à six mains avec Filip Claeys du « Jonkman » et Kobe Desramaults du « In de wulf »
- « Nuance » (Duffel)
- « Pastorale » (Reet): La cuisine personnelle et moderne de Bart De Pooter
- « Sea Grill Yves Mattagne » (Bruxelles): Déjeuner dans le ciel avec Mattagne
- « Slagmolen » (Opgkabeek)
- « La villa in the Sky » (Bruxelles)
- « ‘t Zilte » (Anvers)
110 une étoile (+4)
Bruxelles et environs (14/+1)
Bruxelles:
- « Bozar Brasserie »: Bozar Brasserie: le temple de la cuisine française
- « Senza Nome »
- « La truffe noire »
- « La Villa Emily »
- « La Villa Lorraine »
- « WY »: WY: Isabelle Arpin conserve l’étoile bruxelloise de Bart De Pooter…
Anderlecht:
Etterbeek:
- « Le monde est petit »: un étoilé très discret
Ganshoren:
- « Bruneau »
- « San Daniele »
Jette:
- « Wine in the City »
Ixelles:
- « Kamo »: La cuisine japonaise raffinée…
Uccle:
- « Le Pigeon noir »: Un vrai bistrot de village…
Wolluwe-Saint-Lambert:
- « Da Mimmo »
Wallonie (31/+1)
Beaumont:
- « Hostellerie Le Prieuré Saint-Géry » (Solre-St-Géry)
Blaregnies:
- « Les gourmands »: Notre critique…
Braine-l’Alleud:
- « Maison Marit »
- « Philippe Meyers »
Chapelle-lez-Herlaimont:
- « Pouic-Pouic »
Charleroi:
- « L’éveil des sens » (Montigny-le-Tilleul): Notre critique…
Dinant:
- « Hostellerie Gilain » (Sorinnes)
Ecaussines:
- « Le pilori »
Embourg:
- « La Villa des Bégards » (ex-« Le Jardin des Bégards »): Notre critique du « Jardin des Bégards »
Fauvillers:
- « Le château de Strainchamps »
Gembloux:
- « Chai gourmand »
Heure:
- « Le Fou est belge »: Le terroir classique….
Jodoigne:
- « Aux petits oignons »: Notre critique…
Liège:
- « Héliport Brasserie »
Marchin:
- « Arabelle Meirlaen »: Rencontre avec Arabelle…
Marenne:
- « Les pieds dans le plat »
Mons:
- « Le comptoir de Marie »
Namur:
- « Cuisinémoi »
- « La Bergerie » (Lives-sur-Meuse)
- « L’essentiel » (Temploux)
Noirefontaine:
- « Auberge du Moulin hideux » (ce beau Relais & Château ardennais décroche cette année un prix hommage pour ses 60 années étoilées au sein de la même famille)
Paliseul:
- « La table de Maxime » (Our): Notre critique de la belle cuisine de Maxime Collard…
Roucourt:
- « L’impératif » (a déménagé au Domaine d’Arondeau): Notre critique…
Saint-Georges-sur-Meuse:
- « Philippe Fauchet »
Saint-Vith:
- « Quadras » (Ricarda Grommes a également reçu le titre de femme chef de l’année)
- « Zur Post »
Seneffe:
- « Au gré du vent »
Soheit-Tinlot:
- « Le coq aux champs »: La cuisine rustico-moderne de Christophe Pauly
Torgny:
- « L’auberge de la grappe d’or »: L’ode au terroir gaumais de Clément Petitjean
Waimes:
- « La menuiserie »
Wéris:
- « Le Cor de Chasse »
Flandre (65/+2)
Alost:
- « Kelderman »
- « ‘t Overhamme »
Anvers:
- « Bij Lam & Yin »: Une belle table chinoise
- « Bistrot du Nord »
- « L’épicerie du Cirque »
- « ’t Fornuis »
- « Het Gebaar »
- « The Glorious »: Une belle brasserie anversoise
- « Kommilfoo »: Notre critique du « Kommilfoo »
Bazel:
- « Hofke van Bazel »
Beerzel:
- « De Tuinkamer »
Berlare:
- « Het Land »
Beveren-Leie
- « Castor »
Blankenberge
- « Philippe Nuyens »
Bornem
- « Eyckerhof »
Bruges
- « A’Qi » (Sint-Andries)
- « Den Gouden Harynck »
- « Sans Cravate »
- « Auberge De Herborist » (Sint-Andries)
- « Ter Leepe » (Zeldegem)
Courtrai:
- « Table d’amis »
Damme:
- « De Zuidkant »
Deerlijk:
- « Marcus »
Dendermonde:
- « ‘t Truffeltje »
Dilsen:
- « Hostellerie Vivendum »
Elewijt:
- « Kasteel Diependael »: Une petite déception, selon nous…
Gand:
- « Horseele »: Dîner chez Danny Horseeele dans le stade de La Gantoise
- « Jan Van den Bon »
- « Publiek »: Un bistrot inspiré
- « Vrijmoed »: L’élégance néo-classique de Michael Vrijmoed »
Geel:
- « La Belle »
Genk:
- « De Kristalijn »
Gerrardsbergen:
- « De Verborgen Tuin »
Grand-Bigard:
- « Michel »
‘S-Gravenwezel:
- « dEssensi »
Haaltert:
- « Apriori »
Hasselt:
- « JER »
Houthalen:
- « Innesto »
Huizingen:
- « Terborght »
Hulshout:
- « Hof ter Hulst »
Knokke:
- « Cuines,33 »
- « Jardin » (Albertstrand): Notre critique…
- « Sel Gris » (Duinbergen)
Koksijde:
- « Ten Bogaerde »
Lanaken:
- « La Source » (Neerharen)
Lichtaert
- « De Pastorie »
Lochristi
- « D’Oude Pastorie »
Lommel:
- « Cuchara »
Louvain (Heverlee):
- « Arenberg »
- « Couvert couvert »: La cuisine impressionnante des Frères Folmer…
Maasmechelen:
- « Danny »
Malines:
- « Centpourcent » (Sint-Katelijne-Waver)
Marke:
- « Vol-Ver »
Ninove:
- « Hof ter Eycken »
Overijse:
- « Alain Bianchin »
Roeselare:
- « Boury »
Sint-Martens-Bodegem:
- « Bistro Margaux » (fermera ses portes le 8 janvier 2017)
Sint-Niclaas:
- « ’t Korennaer » (Nieuwkerken-Waas)
Strombeek-Bever:
- « ‘t Stoveke »
Tongres:
- « Magis »
- « De Mijpal »
Vrasene:
- « Herbert Robbrecht »
Waregem:
- « Berto »
Westerlo:
- « Colette »
Zingem:
- « Benoit en Bernard Dewitte » (Ouwegem): L’antre très gourmet des frères Dewitte, près de Gand
1 restaurant perd ses trois étoiles
- Bruges: « De Karmeliet » (fermé)
5 restaurants perdent leur étoile
- Bruxelles: « Alexandre », « Le Passage »
- Anvers: « Dôme » (ferme ses portes en fin d’année)
- Dranouter: « In de wulf » (ferme ses portes en fin d’année)
- Oudenaarde: « Margaretha’s » (fermé)
Le palmarès au Luxembourg
On ne remarque guère plus de changement cette année du côté du Luxembourg. Si ce n’est que me « Mosconi » d’Ilario Mosconi à Luxembourg récupère son second macaron perdu il y a trois ans. Une bonne nouvelle pour le Grand-Duché, qui ne possédait plus de table doublement étoilée depuis fin 2013…
1 deux étoile (+1)
- « Mosconi » (Luxembourg)
10 une étoile (-1)
Bourglinster:
- « La distillerie »
Esch-sur-Alzette:
- « Favaro »
Frisange:
- « Lea Linster »
Gaichel:
- « La Gaichel »
Luxembourg:
- « Clairefontaine »
- « La cristallerie »
- « Patin d’or » (Kockelscheuer)
Oetrange:
- « Ma langue sourit »
Schouweiler:
- « Guillou Campagne »
- « Toit pour toi »
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« d’hoogh » a malines se trouve dans votre liste, ,alors que c’est fermé depuis 2 ans ?
Oups… Je vais l’enlever… Merci.