Ce soir, à 20 h 20 à La une, Questions à la une remplit pleinement son rôle de service public en diffusant un inquiétant reportage de Pascale Bollekens consacré aux dangers de l’huile de palme. Si le sujet a déjà été largement été traité en France par exemple, peu sont ceux à avoir tiré la sonnette d’alarme en Belgique. Il s’agit pourtant d’un sujet capital pour notre santé, à l’heure où, en Belgique, les accidents cardio-vasculaires sont désormais, devant le cancer, la première cause de mortalité. Peu onéreuse, l’huile de palme n’a que des défauts, sinon son prix… La culture intensive des palmiers provoque non seulement une déforestation à grande échelle en Indonésie (où les orangs-outangs pourraient avoir totalement disparu d’ici 10 ans) et en Malaisie. Elle est surtout très mauvaise pour notre santé. Elle constitue en effet une exception parmi les huiles végétales puisqu’elle est composée à 50 % d’acides gras saturés. De fortes doses provoquent donc des risques accrus de mauvais cholestérol…
Les caméras de la RTBF n’ont pu pénétrer dans aucune raffinerie (là où l’huile naturelle est transformée en de véritables produits technologiques qui servent de base à l’industrie agro-alimentaire), sinon dans une margarinerie dont 80 % des produits contiennent désormais de l’huile de palme. Dissimulée le plus souvent sur les emballages sous la rassurante appellation “huile végétale”, celle-ci se cache dans de très nombreux produits : biscuits, croissants, brioches, petits pots et lait en poudre pour bébés… Et même dans… le pangasius, poisson élevé dans des piscicultures industrielles au Vietnam et nourri à l’huile de palme. Tandis que dans le Nutella, on ne trouve pas que “du bon lait, du chocolat et des noisettes”. La célèbre pâte à tartiner est en effet composée à 80 % de sucre et de graisses… Dans un pot de 500 g de pâte à tartiner, on trouve ainsi 55 g de mauvais acides gras. Effrayant !
Non, pas ça, 🙁 pas le Nutella…snif! J’ai beau essayer toutes les pâtes à tartiner bio-bobo-homemade-naturelle-d’exception-chic(&cher)-… pas moyen de trouver mieux, voir juste aussi bon que Mr Nutella ;-(
Allez Ferrero, moi je dis, faites un petit effort pour nous changer tout ça sans qu’on y voit que du feu 😉 (on peu rêver, isn’t it?!)
« Peu onéreuse, l’huile de palme n’a que des défauts, sinon son prix… »
Oui bon… ça manque un peu d’objectivité tout ça. Ok, si les industriels utilisent cette huile c’est principalement pour son faible coût (sans compter le coût environnementale évidemment) mais c’est aussi une huile très malléable, qui se conserve bien et qui donne un moelleux aux aliments.
Lola moi c’est pareil et Hubert qui me culpabilise…. Il a bien essayé de me trouver un substitut mais bon… Rien n’y fait. J’en mange une fois de temps en temps…
jus-2-fruits: je pense que Le Garçon décrit le reportage de la RTBF même si il n’en pense pas moins… Le problème avec l’huile de palme – et même si en cuisine elle a certains avantages – c’est que même lorsqu’il s’agit d’huile de palme durable (il y en a aussi, il faut le préciser) c’est que c’est mauvais pour la santé… Après chacun fait ce qu’il veut…
Le truc, c’est qu’il faut de toute façon informer le consommateur sur ce qu’il avale. Et il faudrait réclamer une plus grande précision sur les étiquettes!
L’interdire, peut-être pas, mais au moins permettre au consommateur (en un mot) de choisir en connaissance de cause ce qu’il met sur sa tartine, dans sa casserole ou sa poële.
Par contre, il faut sans aucun doute s’inquiéter, plus généralement, de choses proprement hallucinantes, comme le fait de nourrir du poisson avec de l’huile … On se rappelle tous des dérives dangereuses de la dioxine, etc.
Vraiment, manger devient dangereux, si l’on ne prend garde à bien choisir et si l’on manque de temps pour faire le maximum soi-même.
Et … désolé, mais je n’ai pas de substitut à proposer pour le choco aux noisettes …
Il y a bien le colza, mais on préfère le bruler comme « BIO » carburant….
Mais qu’utilisaient donc les industries agro-alimentaires avant l’huile de palme ??? Il faudrait retrouver l’étiquette d’un gâteau industriel genre cake vendu en supermarché des années 70, et comparer avec le même gâteau maintenant (exemple : « savane » de Brossard, ou bien les chocos BN)
Que s’est-il passé depuis ? Il s’est passé l’obsession de la marge; les industriels ne peuvent pas augmenter leurs prix , et ils ne veulent pas rogner sur leurs marges, donc ils rognent sur la matière première.
De toutes façons, un gâteau ne se fait pas avec de l’huile de palme ou de l’huile de n’importe quoi : il se fait avec du beurre. Si les gens ne sentent pas la différence, c’est qu’ils ont les papilles atrophiées, on ne peut rien pour eux. Si vous n’avez ni le temps ni l’envie de faire un cake ou un quatre quarts vous même , achetez le au moins dans une bonne maison. Boycottez les cakes industriels;
Quitte à avoir du mauvais cholesterol, je préfère l’avoir avec de la crème fraîche épaisse entière (pas les machins ersatz qui peuplent les rayons des supermarchés) qu’avec de l’huile de palme;
Entièrement d’accord avec vous Poulette! Vive le goût du beurre et de la crème fraîche! Plus généralement, je pense que l’on voit ici une nouvelle illustration du fait qu’il faut revenir à une alimentation plus personnelle. Si chacun n’a pas le temps ou l’envie de se faire à manger en sachant exactement ce qu’il met dans son assiette, il faut effectivement se tourner vers des filières courtes et artisanales dans lesquelles on peut avoir confiance…
Franchement vous pensez que c’est difficile de se passer de nutella? il y a tant de bonnes choses à mettre sur ses tartines.
je suis pour un étiquetage plus strict des aliments.
les industriels nous prennent pour du bétail en nous faisant avaler n’importe quoi afin de remplir leur poche.
déjà qu’ils réduisent les quantités dans leur paquets pour ne pas à augmenter les prix . hé oui vous n’aviez jamais comparé une boite de biscuit de 2011 et la même 10 ans plus tôt.
Le seul moyen de combattre c’est d’imposer votre choix en n’achetant pas n’importe quoi.
Nous sommes des gastronomes et nous faisons notamment nos confitures mais comme tout le monde, de temps en temps on cède aux sirènes de la facilité.
Je n’ai pas honte de dire que j’aime le goût du Nutella. Il me rappelle mon enfance… Je n’en ai jamais mangé en grande quantité, juste une fois de temps en temps…
Mais comme vous, on l’a déjà dit, nous préférerions un étiquetage plus strict car le consommateur pourrait choisir en conséquence.
Je ne sais pas si diaboliser aussi catégoriquement un élément utilisé par toute l’industrie agro alimentaire est si judicieux.
De plus amples études doivent être menées pour connaître la potentielle dangerosité.
Patricia