0384c3b137542a5600b15d4a8c095cc7.jpgCe soir, nous nous sommes laissés aller à un plat préparé, plutôt bienvenu puisque nous n’avions aucune envie de cuisiner… Ce n’est sans doute pas la meilleure façon de débuter un blog culinaire, mais, finalement, pourquoi pas?

Tombés du ciels, les nouveaux plats préparés Delhaize sont plutôt audacieux puisqu’il s’agit de cuisine congolaise. Si l’on sait que les cuisines exotiques sont très appréciées, on pense plus facilement à un curry indien, un riz sauté cantonais ou à une soupe thaïlandaise. Saluons donc la volonté de Delhaize de mettre en avant d’autres gastronomies…

Pour l’instant, deux plats sont disponibles dans cette collection congolaise. On verra si la sauce prend et si la gamme se développera… Pour créer cette nouvelle offre, la marque au Lion a fait appel à Christian Baby Yumbi, jeune chef belgo-congolais du restaurant « Resource » à Bruxelles. Elu « jeune chef de l’année en 2006 par le GaultMillau, le bonhomme s’essaye ici pour la première fois en public à la cuisine de ses origines. Dans son resto, il prône en effet plutôt le slow food, dans une approche fusion; la cuisine congolaise constituant une niche trop infime.

Or donc, le voici, ravi, à la tête d’une nouvelle gamme de plats préparés, avec son visage, tout sourire, sur le luxueux packaging, Revisitant la gastronomie du Congo vers plus de légèreté, il en offre sa propre réinterprétation…

C’est intrigué que l’on ouvre l’emballage en carton. A l’intérieur, quatre petits sachets, à percer de quelques trous et à passer 3 ou 4 minutes au micro-ondes. Les plus courageux pouvant s’essayer au bain-marie… Claqués, on opte pour la première solution.

Résultat: le « Poulet « cacahuète » à la congolaise, banane plantain et riz basmati » est pas mal du tout… Le riz est très bon, moelleux, pas collant. La sauce est onctueuse, très goûtue, assez convainquante. Tout comme les morceaux de blanc de poulet, légèrement rôtis. On s’est divisé sur l’accompagnement, des épinards aux tomates. Correct pour l’une, un peu aigre pour l’autre… Par contre, on cherche toujours le croustillant des cacahuètes annoncé dans le dossier de presse… Présentées avec la peau, les bananes plantains restent un peu dures, elles ne sont pas frites mais simplement rôties. Mais cela n’empêche pas de gouter à ce plat avec un certain intérêt.

On retrouve les bananes à l’identique, tout comme le riz, dans le deuxième plat, le « Poulet « moambe », saka saka ». Plus traditionnel avec son accompagnement de saka saka, des feuilles de manioc hachées préparées avec des oignons, ce plat est aussi plus gras, mais reste plus léger par rapport aux standars de la cuisine africaine. Il est plus insipide aussi, la sauce étant moins savoureuse que dans le premier plat. Le poulet est quant à lui présenté sous la forme d’une généreuse cuisse. Une viande restée fraîche et tendre grâce au principe de la cuisson sous vide, utilisée depuis longtemps dans de nombreux restaurants.

Si le prix n’est pas donné, 7,69€ (1 portion) le plat, on y succombera seulement si l’on n’a vraiment pas le temps de cuisiner… surtout pour la première proposition. De toute façon ces deux plats ne sont pas suffisament différents pour donner envie de les acheter ensemble.

 

f17828e87329307a0d6531125cd2c474.gifLa fille: « Tu l’rachètes, toi? »

masculin.gifLe garçon: « Pas vraiment… Mais, de toute façon, on n’achète jamais de plats préparés. »