Quand « Bombay Sapphire » se lance en 1987 sur le marché américain, il agit en précurseur dans l’univers du gin, réalisant la symbiose parfaite entre le marketing (la bouteille bleue reconnaissable au premier coup d’oeil, le nom rappelant les origines indiennes du gin & tonic…) et la recherche de qualité, avec l’utilisation de 9 ingrédients différents dans la distillation en plus du genièvre: angélique, casse, coriandre, racine d’iris…

Une déco très réussie

Seulement voilà, un quart de siècle plus tard, la folie gin est passée par là et l’apparition de centaines et de centaines de nouveaux gins a quelque peu fait pâlir l’image de Bombay… C’est pour reconquérir le marché du gin premium que la marque du portefeuille Bacardi vient de lancer son « Star of Bombay ».

Là encore, il s’agit d’unir storytelling (le « Star of Bombay » est ce gros cailloux offert par Douglas Fairbanks à sa femme Mary Pickford, star du cinéma muet grande amatrice de gin) et qualité. Produit dans la nouvelle distillerie ultra-moderne et écologique de Bombay à Laverstoke dans le Hampshire, ce gin ne se contente pas d’ajouter deux nouveaux ingrédients aux dix du Bombay Sapphire (des graines d’ambrette et de l’écorce de bergamote). La recette a été entièrement repensée pour une distillation lente. Résultat: 84000 bouteilles par an d’un gin très équilibré même s’il titre à 47,5%.

Un gin qui convient parfaitement au « One on One »: une dose de Star of Bombay pour une dose de tonic Fever Tree, avec un zeste d’orange. Un G&T pour connaisseurs que l’on pourra déguster dans le nouveau pop up bar qu’ouvrira prochainement Bombay à Bruxelles, comme c’était le cas l’année dernière avec le « Imagin », qui avait connu un joli succès.

Cette critique a été publiée dans le « Trends-Tendances » du 4 juin 2015.

Envie d’y goûter?