Lundi soir, Top Chef s’invitait à Bruxelles. Que retenir de cette émission 100% belge qui a passionné les téléspectateurs belges? Ils étaient en effet 581 300 au rendez-vous devant RTL-TVI, soit 34,6% du public belge francophone devant son petit écran!

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Passons rapidement sur la micro-polémique. Montrera ? Montrera pas la visite d’Elio Di Rupo sur le plateau de la téléréalité culinaire, dont on le dit fan  ? RTL avait juré ses grands dieux que, en période de prudence trois mois avant les élections (qui, techniquement, commençait le lendemain…), elle ne diffuserait pas ces images… Ce qui fut le cas. Ont ainsi été évoqués, sans les voir ni les citer, le “Premier ministre” et le “Ministre-Président de la Région bruxelloise” (Rudi Vervoort)… Reste que, quelques jours auparavant, de façon assez faux-cul, RTL avait mis en ligne sur son site les images du Premier venant saluer le candidat montois Julien Lapraille  !

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Pour cette émission 100  % belge, le local de l’étape semble en tout cas avoir été bien aidé par la production… Ainsi, aucun candidat ne pouvait être éliminé durant ce numéro, tandis qu’exceptionnellement, toutes les dégustations, ou presque, n’avaient pas lieu à l’aveugle. Pour goûter les plats, on avait convié le gratin de la cuisine belge francophone. Au gré des épreuves, on a ainsi vu défiler Pierre Wynants (ancien chef mythique du “Comme chez soi”), Sang-hoon Degeimbre, Yves Mattagne, Lionel Rigolet, Pascal Devalkeneer, Pierre Marcolini… Sans oublier quelques stars médiatiques, comme Lio et d’anciens candidats de “Top Chef”  : Carl Gillain, Jean-Philippe Watteyne et Florent Ladeyn. Lequel vient de décrocher une improbable étoile Michelin dans son restaurant de Boeschepe. A quelques semaines de la diffusion de l’émission de “Top Chef” où les inspecteurs du célèbre guide rouge départageront les candidats, on est en droit de se demander si le Michelin ne surfe pas un peu trop sur la vague téléréalité  !

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L’année dernière, le tandem Watteyne-Ladeyn avait recueilli les faveurs du public. Et M6 semble décidée à nous refaire le même coup cette année avec le Montois Julien Lapraille et le Lillois Steven Ramon, deux “copains”. Quitte à l’avantager  ? Lundi soir en tout cas, on a pu voir le duo nordiste de la saison 4 sauver la mise à celui de la saison 5…

Pour le reste, guère de surprises au menu de cette émission spéciale. La production n’a pas manqué de sortir la boîte à clichés en faisant revisiter aux candidats quelques spécialités emblématiques de la cuisine belge. On les a ainsi vus s’essayer à réinventer les chicons aux gratins, les croquettes aux crevettes, le moule-frites, les fraises de Wépion au sucre et la gaufre. Sans oublier, évidemment, le travail du chocolat, en sucré mais aussi, plus surprenant, en salé…

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C’est finalement l’épreuve tournant autour de San Degeimbre qui s’est révélée la plus gastronomique. La toque doublement étoilée de “L’air du temps” a demandé à ses jeunes collègues de s’inspirer de l’une de ses recettes signature  : le turbot et ses garnitures… liquides  ! L’occasion de faire appel au sens artistique des jeunes chefs, appelés à composer des assiettes-tableaux.

Cuisinant d’abord au Cinquantenaire puis au Mont-des-Arts (sous la pluie évidemment  !), les Top Chef 2014 se battaient pour pouvoir grimper dans le célèbre Dinner in the Sky, pour servir leurs plats à 50 mètres du sol  ! Un autre concept 100  % belge qui a aujourd’hui fait le tour du monde.

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