Qu’on les achète sur un étal de marché ou qu’on s’aventure à les préparer soi-même, les bonbons font craquer petits et grands nostalgiques…

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“J’vous ai apporté des bonbons parce que les fleurs ça est périssable… Puis les bonbons, c’est tellement bon”, chantait Jacques Brel. Une chanson que n’aurait pas reniée Marie qui vend ses bonbons depuis 40 ans sur le marché dominical d’Etterbeek, place Jourdan. Des bonbons belges, bien sûr, mais aussi allemands, avec l’indétrônable géant Haribo. On a du mal à croire en voyant son étal qu’elle ait dû le réduire de moitié depuis quelques années. La faute à l’augmentation des prix! Ceux du transport, mais aussi des matières premières. Qu’à cela ne tienne, Marie propose encore un très bel assortiment.

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Parmi les bonbons belges, on trouve les classiques mais indémodables violettes de la confiserie artisanale Gicopa, active depuis 1895 à Sprimont, les grosses souris et les soucoupes volantes remplies de poudre acidulée de chez Astra, une très importante confiserie de Turnhout qui date des années 50 et qui a essaimé en Hollande. On ne repartira pas non plus sans un délicieux cuberdon à la framboise de la confiserie Geldhof. Si l’origine flamande de cette friandise n’est pas certaine, ce cuberdon produit à Eeklo est, par contre, sans aucun doute le meilleur depuis 1954.

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Les très bons bonbons de chez Joris
 

Enfin, on finira de remplir son sac en papier avec des douceurs bruxelloises de chez Joris. Comme pour les cuberdons de chez Geldhof, Joris utilise encore la très chère gomme arabique pour fabriquer ses gommes dures. Fabriqués dans les règles de l’art dans cette entreprise familiale depuis 1938, ces bonbons sont composés uniquement d’ingrédients naturels. On décomplexerait presque d’en manger…

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Guimauves mangue-passion

Ingrédients (pour 30 guimauves) :

250 g de sucre, 40 g de glucose liquide, 3 gros blancs d’œufs, 75 ml d’eau, 50 g de purée de fruits finement passée (ex : 25 g de fruit de la passion + 25 g de purée de mangue), 1 c.à.s. d’eau de fleur d’oranger, 20 g de fécule de pommes de terre, 20 g de sucre glace, 6 feuilles de gélatine, quelques gouttes de colorant alimentaire (facultatif).

 
 
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Préparation :

Placer les feuilles de gélatine dans un bol d’eau froide.

Dans une casserole, mettre l’eau, le sucre et le glucose liquide. Faire dissoudre le tout et amener le mélange à une température de 120°C. Puis, ajouter les feuilles de gélatine égouttée et bien les dissoudre.

Monter les blancs en neige lentement au robot en ajoutant progressivement le sirop de sucre avec la gélatine. Les blancs vont retomber à cause de la chaleur mais, ensuite, ils vont remonter. Mélanger jusqu’à ce que les blancs soient bien montés. Ensuite, ajouter l’eau de fleur d’oranger et la purée de fruits.

Tamiser le sucre glace et la fécule de pommes de terre ensemble. Tapisser un moule carré de papier sulfurisé, mettre dans le fond un peu du mélange sucre glace-fécule et verser la guimauve. Faire reposer une nuit.

Ensuite, démouler et découper avec un couteau à la lame chauffée et repasser les carrés ainsi obtenus dans le mélange sucre glace-fécule.

 

Sucettes au sirop de fraise

Ingrédients (pour 8 sucettes) :

30 g de sirop de fraise artisanal, 75 g de sucre de canne blond, 20 ml d’eau, ½ c.à.s. de miel d’acacia, quelques gouttes de jus de citron, sucre pétillant, 8 coupelles de bougies chauffe-plats, 4 pics à brochette, huile de tournesol.

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Préparation :

Eliminer la pointe des pics à brochette et couper des bâtons de 8-10 cm. Laver les coupelles de bougies à l’eau chaude, les sécher et découper sur chacune d’entre elle une fente pour pouvoir insérer un bâton en prenant garde de laisser en bas 3 mm de bord. Huiler légèrement les coupelles au pinceau.

Dans une casserole, faire fondre le sirop de fraise, le sucre et le miel. Porter doucement à 143°C. Arrêter la cuisson en ajoutant quelques gouttes de jus de citron. Verser dans les moules en maintenant les pics à brochette droits. Faire refroidir 10 min puis éventuellement garnir les sucettes d’un peu de sucre pétillant. Faire encore refroidir 10 min puis démouler.

  • Recette tirée du livre « L’Atelier des bonbons bio » cf. ci-dessous

 

Loukoums

Ingrédients (pour 20 loukoums) :

400 g de sucre, 100 g de fécule de maïs (Maïzena), 2 c.à.s. d’eau de rose, le jus de 2 citrons, une pointe de colorant alimentaire rouge en poudre (ou quelques gouttes de colorant liquide), 230 ml d’eau, 2 c.à.s. de sucre glace.

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Préparation :

Délayer la fécule dans 100 ml d’eau.

Dans une casserole, verser 130 ml d’eau, 1 c.à.c. de jus de citron et le sucre. Faire dissoudre sur feu moyen. Porter à ébullition et laisser bouillir jusqu’à ce que le sirop épaississe et devienne visqueux. Mais attention il ne doit pas colorer. Retirer du feu et verser le reste du jus de citron pour arrêter la cuisson.

Délayer à nouveau la fécule et l’ajouter au sirop de sucre en mélangeant. Porter à ébullition et cuire 20 à 25 min sur feu moyen sans cesser de remuer. Quand le mélange ne dégage plus de vapeur et qu’il est difficile à mélanger, ajouter l’eau de rose et le colorant. Bien mélanger puis verser dans un moule recouvert de papier sulfurisé.

Lorsque la pâte est tiède, la découper en cubes au ciseau. Enrober les cubes de fécule.

  • Recette extraite des “Basiques orientaux”, publié par Marianne Magnier-Moreno chez Marabout. (240 pp., env.15€).

 

Fudge chocolat-fruits secs

Ingrédients (pour 6 pers.) :

230 g de chocolat noir, 100 g de beurre de cacahuète, 75 g de chocolat blanc, 1 boîte de lait concentré sucré (397 g), 35 g de noix de pécan, 35 g de pistaches non salées, 1 c.à.c. d’extrait naturel de vanille.

 
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Préparation :

Beurrer un moule.

Faire fondre le chocolat noir avec le beurre de cacahuète, le chocolat blanc et le lait concentré sucré à feu doux. Quand le mélange est bien homogène, ajouter les noix et les pistaches grossièrement hachées et l’extrait naturel de vanille. Verser dans le moule et laisser refroidir au frigo pendant 30 min.

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Envie d’y goûter?

  • Marie Evenepoel vend ses bonbons au marché d’Etterbeek, place Jourdan, tous les dimanches. Ils sont bien moins chers que dans les supermarchés : 3,50 € pour 250 g de bonbons Joris; 4€ les 500 g pour les autres.

Envie de lecture?

  • Auteure du très beau blog “Cuisine Campagne”, Linda Louis propose dans « L’Atelier des bonbons bio » une vingtaine de recettes pour régaler sa famille avec des bonbons sans additifs ni conservateurs.
    Publié aux éd. La Plage (72 pp., env. 10 €).

Des bonbons bio

  • La marque belge Joris propose une gamme de bonbons bio réalisés à base de gomme arabique et de sucre de canne (issue du commerce équitable) et d’arômes naturels. En magasins bio, on trouve aussi de très bonnes gommes sans gélatine, sans gluten et sans lactose au bon goût de fruit distribuées par Natur’Inov.

Un ingrédient de plus en plus rare

  • La gomme arabique est en fait de la sève de l’acacia. Récoltée en Afrique, elle est utilisée comme liant dans les bonbons. Elle est très chère mais a des avantages : elle ne colle pas, se dissout très facilement en bouche et est pauvre en calories.
 

Scrapcooking

  • Sur le principe du scrabooking, le scrapcooking permet de décorer biscuits ou chocolats. Ainsi, pour réaliser de jolies sucettes imprimées, on pourra se procurer un kit avec moules et bâtons (env. 5€). Il suffit d’y verser du chocolat fondu pour obtenir des sucettes garnies de motifs en beurre de cacao. http://www.scrapcooking.fr/

Des instruments indispensables

  • Pour réaliser certains bonbons, il faudra vous équiper d’une sonde ou d’un thermomètre à sucre. Ceux-ci permettent de contrôler la température au degrès près. Certaines sondes très pratiques (Mastrad) sont même munies d’une alarme qui sonne quand la température programmée est atteinte. En plus la sonde permet aussi de vérifier la cuisson des viandes.
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