Qui n’a pas, un jour, fait brûler son riz ou servi un riz trop aqueux? Des vicissitudes culinaires qui poussent parfois à se replier sur les riz en sachets à cuisson rapide mais qui peuvent être évitées en investissant dans un cuiseur à riz. C’est évidemment au Japon qu’a été créé le premier rice cooker électrique, imaginé par Toshiba en 1955. De nombreux concurrents ne tarderont pas à proposer leurs propres joujoux : Hitachi, Zojirushi, Sanyo, Panasonic ou, plus récemment, Aroma, Rival, DuPont…

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Un Zojirushi Neuro Fuzzy Logic

Aujourd’hui, des tas de modèles sont disponibles sur le marché, de 25 € à plus de 200 € ! Une différence de prix qui s’explique par la complexité de la machine choisie. S’il en existe avec un simple bouton on-off, des modèles un rien plus sophistiqués proposent une fonction presque essentielle : “keep warm”, qui permet de maintenir au chaud le riz après cuisson, le temps de finir la préparation qui l’accompagnera. Les machines plus perfectionnées offrent également la possibilité de programmer la cuisson à l’avance… Mais à moins d’être un puriste du riz, les modèles basiques de cuiseurs feront très bien l’affaire.

Pour nombre de connaisseurs, la Rolls Royce du rice cooker, c’est la marque japonaise Zojirushi, qui propose une technologie innovante appelée “fuzzy-logic”. En clair, des puces électroniques permettent à l’engin de procéder lui-même aux ajustements de temps de cuisson et de température, en fonction du type de riz. Contrairement aux appareils plus basiques, les cuiseurs à riz les plus perfectionnés comme les Zojirushi offrent en effet de nombreuses options : du choix du type de riz (en général : blanc, brun, gluant) à diverses fonctions supplémentaires comme la cuisson du porridge ou de gâteaux. Avec une telle bécane, les esthètes du riz cuiront parfaitement leur riz à sushi et pourront même définir la texture des grains souhaitée : normale, souple ou plus ferme. Incroyable, non ? Un bémol tout de même, il ne faut pas être pressé car ici, les temps de cuisson oscillent entre 30 min et 1h.

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Du porridge et un gâteau cuit vapeur dans le Zojirushi

Si les Zojirushi sont avant tout destinés à la cuisson du riz – parfaite pour peu qu’on devienne expert dans le choix des bonnes options de cuisson –, on peut préparer pas mal de choses dans un Zojirushi. Ainsi, il devient enfantin de programmer son porridge pour le lendemain matin en dosant simplement, avant d’aller se coucher, la quantité d’avoine voulue. Réveillé par une petite musique à l’heure choisie et par l’odeur du porridge tout juste préparé, il ne reste qu’à déguster en ajoutant un peu de lait, de crème, de sucre et quelques cranberries séchées… Un vrai petit bonheur !

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Sans dépenser des fortunes dans un Zojirushi ultra-perfectionné, on peut se débrouiller avec un simple cuiseur-vapeur électrique pour cuire son riz. Tandis qu’une marque comme Siméo, avec son Délicook, propose un autre genre de machine : un multicuiseur programmable, véritable objet à tout faire ! Il s’agit d’un four qui, tout à la fois, cuira à la vapeur, grillera, et fera mijoter… Avec, bien entendu, une fonction de cuisson pour les pâtes et le riz. Moins précise pour la cuisson du riz, il s’agit d’une machine compacte, pratique et pas trop chère au vu des services rendus (160€). De quoi plaire aux gens organisés !

Enfin, un mot sur la cuisine. En plus du riz, on pourra donc préparer du porridge ou des gâteaux cuits vapeur dans un cuiseur à riz. Et ce même si ce dernier n’est pas muni de cette fonction, pourvu qu’il possède un bol anti-adhérent. Mais les vrais fans utilisent leur rice cooker pour cuisiner à peu près tout (cf. livre ci-dessous) : riz garnis, spaghettis, pudding, polentas, céréales, soupes… Il ne reste qu’à bien choisir le cuiseur à riz qui s’adaptera au mieux à ses besoins, certaines machines ne peuvant pas être ouvertes en cours de cuisson (pour ajouter par exemple des garnitures au riz), d’autres sont plus adaptées à des cuissons multi-usages…

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Un cuiseur vapeur avec bouton ON-OFF et fonction « Keep Warm »

Envie de lecture?

  • “The Ultimate Rice Cooker Cookbook”, ouvrage américain, contient pas moins de 250 recettes. Des recettes de riz mais aussi d’autres céréales, de soupes, de légumes… Pour utiliser sa machine de l’entrée au dessert. Mais attention, certaines recettes ne peuvent être réalisées qu’avec certains types de cuiseurs à riz.
    Publié par Beth Hensperger et Julie Kaufmann’s aux Harvard Common Press (352 pp., env. 13 €).

Envie d’un Zojirushi?

  • Le site de vente en ligne anglais Yum Asia, qui livre en Belgique, propose des modèles de rice cookers Zojirushi à partir de 144 £ (env. 170€).
    Rens. : www.yumasia.co.uk.

Quelle taille de cuiseur à riz?

  • Au moment de choisir son cuiseur à riz, on s’interrogera sur la quantité de riz que l’on prépare en général et on choisira l’appareil en fonction. Ces machines fonctionnent mieux en effet lorsqu’on y cuit la quantité de riz pour laquelle elles ont été prévues. Il ne faut dès lors pas avoir les yeux plus gros que le ventre !

Envie de riz?

  • Marque de riz anglaise que l’on trouve dans les supermarchés asiatiques (notamment chez “Kam Yuen” à Bruxelles), Tilda propose différents types de riz de qualité, dont le Thai Jasmine Rice et le Pure Basmati Rice.