Le succès du « Kunitoraya » (où a notamment été formé le chef du génial « Koya » à Londres, dont on vous a déjà parlé) ne se dément pas à Paris. La preuve, ce bar à udons de la rue Sainte-Anne va déménager un peu plus loin, dans un coin plus chic du quartier, à deux pas de la Comédie-Française. Tandis qu’il y a quelques mois, un « Kunitoraya 2 » voyait le jour juste à côté, dans une magnifique brasserie française tout en boiseries. La belle façade parisienne est trompeuse… A l’intérieur, se cache un formidable petit resto japonais. Un mélange des genres particulièrement réussi!
On a gardé grosso modo la même déco, celle d’un bistrot très élégant, mais on a ouvert la salle sur la cuisine, où s’affairent le chef et ses assistants pour envoyer à la chaîne les fameuses nouilles udon, spécialité de la maison. A découvrir sous toutes leurs formes dans différentes formules particulièrement attractives le midi.
Le menu Onigiri (21€) s’ouvre par une simple friture de poulet pané et légumes vinaigrés.
Suit un très bel onigiri présenté non pas en boule mais coupé en deux triangles, farcis au saumon et aux algues caramélisées.
De son côté, le menu « Mushi Sushi » (26€) propose, lui, de débuter par un excellent porc tonkastu (pané au panko) et un unagi oshizushi (sushi pressé à l’anguille).
Des entrées que l’on pourra accompagner, au choix, d’une soupe miso Kunitora aux nouilles, porc et salsifis.
Ou d’udon hiya hiya, des nouilles froides à tremper dans un bouillon froid avec un peu de ciboule et de gingembre.
Jusqu’au dessert (une crème brûlée au thé vert par exemple), tout est simple mais excellent, offrant des saveurs nippones fraîches et des assaisonnements authentiques. Quant aux nouilles, préparés minutes, elles sont tout simplement parfaites, offrant cette agréable texture légèrement élastique. A marier avec une petite carafe de saké (11€) ou une bière Kirin (6€).
Cette critique a été publiée dans le « Trends-Tendances » du 4 avril 2013.
Envie d’y goûter?
- 5 rue Villedo 75001 Paris
Rens.: +33.1.47.03.07.74 ou www.kunitoraya.com.
Fermé dimanche soir et lundi.
La fille: « Quel bel endroit et comme tout est bon… Chez nous on a le « Kobuban« , pas tout à fait au même niveau mais pas mal du tout. »
Le garçon: « On avait adoré le « Koya » à Londres. On voit que le jeune chef avait été à bonne école en étant formé au « Kunitoraya »…«