Porte de Hal à Bruxelles, Philippe Emanuelli frappe un grand coup avec son nouveau resto… On adore!
Un repaire de corsaires
Depuis une bonne quinzaine d’années, le Breton Philippe Emanuelli a marqué la scène culinaire bruxelloise de son empreinte. D’abord comme sommelier au « Pain et le vin » puis en fondant, avec deux associés, le génial resto à champignons « Le café des spores ». Ces dernières années, on l’avait laissé à ses champis « Supersec » et à ses superbes ouvrages chez Marabout. On le retrouve au meilleur de sa forme à la tête du « Crab Club », qu’il vient d’ouvrir Porte de Hal.
Ce nouveau bistrot s’inscrit parfaitement dans la philosophie d’Emanuelli. Soit un lieu thématique, comme le « Café des spores », mais cette fois autour du meilleur de la mer, univers qu’il explorait déjà dans ses livres « Coquillages et crustacés » et « Fish ». Et comme dans ceux-ci, l’idée est ici de valoriser des produits d’exception, issus de pêches et d’élevages durables.
Bons vins et cuisine simple
La transformation de cet ancien garage en un petit local à la déco industrielle branchée (lampes de chantier, tables en bois brut, vaisselle Villeroy et Boch dépareillée…) a été confiée à un spécialiste: Frédéric Nicolay. On mise ici sur la sobriété pour focaliser l’attention du mangeur sur la cuisine, réalisée à quatre mains avec l’associé d’Emanuelli, le chef nîmois d’origine thaïe Yoth Ondara (ex « Wine Bar Sablon »). Tandis que l’ancien sommelier a composé une carte des vins très abordable. On y appréciera par exemple un excellent pinot gris luxembourgeois 2001 du Château Pauqué (36€) ou un bon bourgueil 2014 « Les Hauts » (26€), premier millésime réalisé par la bande de chez « Titulus Pictus » à Ixelles.
Les prix sont tout aussi doux du côté des suggestions journalières, inscrites sur les murs et en façade. Pas d’entrées, de plats ou de desserts. Comme en Grèce ou au Portugal, on commande ici une série de plats à partager entre les convives. Persillade de tellines (12€), calamar farci à la mozzarella de bufflonne ardennaise (12€), pagre breton (une sorte de dorade) cuit entier au four (28€)… Pas moyen de se tromper tout est frais, délicieusement simple.
Avec parfois quelques touches d’originalité bien trouvées, comme ces palourdes grises sauvages aux cocos de Paimpol (14€), judicieusement relevées de « thon coton » (thon séché et râpé d’Asie du Sud-Est), ou cette combinaison inattendue mais géniale de poulpe, figatellu (saucisse de foie corse) et figues (16€).
Envie d’y goûter?
- Cote: 7,5/10.
- Cuisine: de la mer.
- Cadre: industriel.
- Cave: vins nature.
- Terrasse: non.
- Parking: non.
- Adresse: 7 chaussée de Waterloo 1060 Bruxelles.
- Rens.: 0472.55.46.95 ou 0475.37.75.78.
- Ouverture: ouvert tous les jours de 18h à 22h.
Cet article est paru dans le Trends-Tendances du 1er octobre 2015.
La fille: « Je sais qu’on vous en a déjà beaucoup parlé mais on adore! On y est d’ailleurs retourné hier soir et c’était tout aussi bon. »
Le garçon: « De bons produits, une cuisine simple sans chichis, de bons vins, une atmosphère agréable, des prix tout doux… Que demander de plus? »
Désagréable surprise: le resto, pourtant réservé avec numéro perso laissé à la réservation, affichait fermé « pour raison technique » ce mardi. On était 5 et on n’a pas été prévenu…
Nous sommes désolés pour vous! Et vous avez raison, ce n’est pas normal. Nous esperons que le restaurant rectifiera le tir!
Nouvelle adresse recommandee par plusieurs articles de presse, nous y sommes allés en toute confiance : effectivement, un concept original axés sur les produits frais de la mer.
verdict : cuisine très gouteuse et atmosphere chaleureuse.
bémol : prix des vins trop elevés pour une « cantine » et service assez approximatif (les serveurs se trompaient de table au moment d’apporter les plats, commande oubliée, les assiettes sales n’étaient pas desservies entre l’entree et le plat principal…)
A retester peut-être dans quelques mois
uN EXCELLENT BAR A TAPAS MAIS PAS PLUS;
POUR LA SOUCHE TVA FAUDRA REPASSER
ex dolo malo !!!
Testé hier soir, un vendredi, bondé de chez bondé, … service débordé, et philippe emanuelli qui nous baratine sur le ver vivant découvert dans le poisson en inventant une histoire comme quoi il vient des coquilles des huîtres sans parler de la vase dans une coque… enfin ce genre de mésaventure peut arriver dans tout restaurant mais un petit mot d’excuse aurait été le bienvenu plutôt que de nous faire attendre encore 30 minutes pour l’addition … sans souche TVA . LE tout fait qu’au final on en garde un souvenir très très très mitigé.